De nombreuses connexions se tissent avec ces mouvements. A priori, le point commun est une vie amoureuse qui sort de la norme. Mais je pense qu’il y a des points de concordances beaucoup plus profonds, notamment parce que les amours pluriels brouille les genres :
Est-on vraiment « un mec, un vrai » si sa femme investit du temps et de l’énergie dans d’autres relations amoureuses ? Est-on vraiment « une femme, une vraie » si l’on ne peut pas se dévouer exclusivement à un homme ?
A mon sens, les amours pluriels contribuent à faire avancer le féminisme : les femmes sont poussées à se centrer sur elles (et pas seulement à prendre leur plaisir dans le fait de faire plaisir), elles sont poussées à assumer leurs désirs.